La troisième voie

Forces centrifuges et centripètes, attention chérie, ça va péter…! De la pression peut et doit naître une troisième voie.. C’est la seule issue qui me semble pacificatrice et émancipatrice pour notre civilisation en ce 21ème siècle.

Période ô combien intéressante par les contradictions profondes qu’elle propose, accrochez vos ceintures, ça va secouer.

Le Centrifuge :

D’un côté, une mondialisation institutionnalisée du système qui a transformé nos rêves d’union trans-nationale en parlements européens, commissions européennes, TAFTA et autres eurogroupes corrompus à la solde des multinationales, de la finance, des lobbys & du privé.

Le rêve d’unité des peuples récupéré par les grandes bureaucraties détournées de leurs valeurs initiales. Demandez à Palpatine ce qu’il en pense.

Les démocraties puent la merde et les institutions sont devenues désuètes, elles détruisent notre planète et les humains, elles manquent de transparence et de garde-fous…

L’idée et les valeurs qu’elles portaient restent vibrantes mais leur forme actuelle est toxique, mortifère et va à l’encontre des peuple et de la Terre Mère.

Le Centripète :

De l’autre, revenir à la souveraineté, au repli sur soi semblerait un mal nécessaire pour retrouver une échelle de décision raisonnable, raisonnée, retrouver un gouvernail à taille humaine qui ne soit pas emmêlé dans les “négociations” à 25, retrouver une souveraineté nationale, un ciment de nation plus fort par son historique chauvin, redéfinir par la carte et le territoire historique là où nous sommes une nation. S’appuyer sur une identité nationale, territoriale, par l’amour du fromage et redéfinir, retracer un espace géographique délimité connu pour dire ce qui est dedans et dehors et retenter l’aventure de la démocratie, protégée de celle devenue corrompue de l’Europe. Certains pays d’Amérique latine y développent une force incroyable, tout en restant en lien avec leurs voisins. C’est pas parce qu’on sort de l’euro qu’on sort de l’Europe.

On redescend d’un cran dans la coopération européenne pour se concentrer sur faire les choses bien d’abord dans notre pays avant de revenir à une table de négociation avec qui que ce soit.

Ça parait radical en bien des points parce que l’histoire a évolué ces 70 dernières années dans l’autre sens. Et puis ça parait fou de se replier sur soi à l’échelle nationale quand on défend, vit et rêve autant d’unité des peuples à l’échelle transnationale. Je vis cette contradiction depuis longtemps en parlant de monnaies complémentaires locales, tout le monde me dit que c’est contre l’Europe, et rien que l’idée du local vient fracasser l’autre idée de mondial alors qu’elles ne sont peut-être pas antagonistes mais peuvent exister comme des cercles concentriques se superposent.

La troisième voie :

Nous devons à la fois : viser l’échelon mondial — transnational, dépasser les identités nationales et rassembler les humains dans ce qu’ils ont de commun : être vivant et faire partie de la même race sur cette planète, faisant face aujourd’hui aux mêmes défis qui remettent en cause notre identité, le sens de la vie et notre façon de vivre sur cette Terre.

Et nous devons trouver des moyens de gouvernance qui soient au service des peuples, des humains, de la Terre Mère et qui permettent vraiment la construction, la révision, la mise en place de ces règles en harmonie avec les lois et les limites de notre écosystème.

Ce qui veut dire un système fondamentalement différent de l’actuel par ses valeurs, sa vision et son socle de valeurs de base, mais aussi hyper différent dans sa manière de fonctionner. D’une vision de négociations de pays contre pays, un grand ensemble commun qui réunit l’Humanité plutôt que de diviser des représentants de territoires.

Nous devons réussir une double pirouette : la souveraineté mondiale : permettre à tous ceux qui au sein des divers peuples se reconnaissent dans cet appel de la Terre de se réunir et de se redonner un pacte de règles communes, au delà des territoires géographiques auxquels nous appartenons, le tout sans guerre, sans violence, juste par un choix, un changement d’accord.

Comme si je quittais la nationalité française pour devenir humain-Terrien. Mais pas humain avec un gouvernement mondial avec des supras-élites qui décident pour moi ce qui est bon pour la planète. Non Humain, avec un réseau inter-dépendant de millions, de milliards d’humains sur la planète qui choisissent et construisent pour eux, avec leurs voisins, avec leurs cousins humains ce qui est bon pour eux et pour la Terre.

Que nous soyons un grand nombre à répondre à l’appel, à choisir consciemment cet accord et ces règles et à laisser tomber l’ancien, plutôt que des millions prisonniers de systèmes sur le papier magnifiques mais dans leur application catastrophiques pour la survie de la Vie sur Terre.

Je ne vois rien de moins que ça. Je le sens très fort en moi comme une évidence, comme une étoile que l’on voit briller au loin, elle est là, elle brille de mille feux.

Dans la compression des forces actuelles, c’est la seule issue qui me semble globale, positive, réaliste et pacifique.

Dépasser les territoires et les nations pour devenir un réseau d’Humains sur la Terre.

Heureusement que le prochain Star Wars sort bientôt pour l’inspiration et sentir l’Eveil, si possible global, de la Force.

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