c’est ce soir, j’ai pas envie de rentrer chez moi

Les temps ont changé, moi aussi. Enfin, pas tant que ça. Peu t’Importe, je vais faire ce qu’il m’Importe. Dans l’ordre, ou plutôt dans le pas ordre : Sin city, Roland Garros, Journée Nationale du Rien, et l’istec pour finir, mais alors vite fait hein.

Plus le temps de rien, car j’ai découvert le tant attendu Métro Roland Dodo, avec les horraires, j’avais un bout de temps sur 2 jours pour moi, et ce bout de temps, j’allais en passer un minibout à Bastille, à donner un cours à Fanny pour le Bac. Ca laisse pas beaucoup de temps pour : faire la vaisselle, faire les courses, acheter des sacs aspirateurs, aller voir la Bnp, appeler l’allemagne pour avoir des nouvelles de mon stage, nettoyer l’appart, et continuer d’avoir une vie proche de la normalité. La normalité, mais KESKESAI la normalité? pas ce soir.
J’en ai presque oublié un bout. Pris d’un coup de piston incroyable j’ai reçu un coup de téléphone de l’allemagne, j’ai fait un CV allemand, une lettre de motivation et j’ai renvoyé le tout, j’ai donc mes chances d’avoir un stage dans la chère ville de Beverungen pendant 6 semaines. Faudra que je pense à le dire à ma mère, ça lui ferait Hachement plaisir.


Le logo de Roland, le symbole de la griffe, qu’on a vu sur tant d’étiquettes, sur tous les vêtements et compagnie. On a eu le droit à 100 euros de bons d’achats avec lesquels je me suis fait le grand plaisir de m’acheter une serviette de luxe, Ze tee shirt mosaïque et une casquette jacky.

Donc Roland Gratos s’est fini dimanche avec la belle finale, que dis-je, somptueuse finale opposant l’espagnol Nadal, à l’argentin Puerta, bref, beau match, dernière journée de travail, ce fut très cool pour finir. Dimanche soir, Open Bar Champagne dans la boîte très méconnue qu’on appelle le Night, où comme son nom l’indique on aimerait passer toute la nuit, surtout si c’est open bar, enfin bref, tout ça pour dire que, que vous le vouliez ou non, tout le monde s’est pluritorché la tête après 3 semaines de taff bien dur, et ça faisait plaisir de se défouler, de gueuler sa fatigue, de crier sa sueur, de pleurer sa haine, de suer sa joie et de sourir à l’alcool.
C’est dans ce genre de soirée que tu comprends que le facteur "savoir draguer" est réduit à néant, quand tu vois les couples fleurir autour de toi comme les flics en civils un 14 juillet autour de Chirac. Peu importe, j’étais bien ammoché, je me suis bien amusé, j’ai apprécié.
En témoignage de mon état avancé arrivé vers la 15ème coupe de champagne et le 10ème aller retour aux toilettes, j’ai réussi en rentrant chez moi à descendre à Stalingrad, écroulé sous la fatigue pour suivre une copine qui prenait la 7 qui la rapprocherait plus de chez elle (chez nous), sauf que plutôt que de la suivre en métro, je me suis dit que je rentrerai à pied, ce qui n’est pas forcément con quand on connaît la distance Stalingrad-> chez moi, ce qui n’est pas forcément intelligent quand on considère mon état, la fatigue, la pluie, la motivation… C’est ainsi que vers 7 heures du matin, j’ai échoué Porte d’aubervilliers, après avoir marché environ 30 minutes dans le froid, la pluie, crevé, fatigué, je me sentais bien mal, prêt à sauter dans n’importe quel taxi qui passerait et qui serait prêt moyennant quelques pièces à me ramener chez moi. La priorité était devenue mon lit. Finalement je trouve un bus qui me ramènera à Louis Blanc, en sécurité, je m’endors et inaugure la première Journée nationale du rien accompagné de mon ami Félix.

3 journées, au final, sacrifiées en signe de remise en forme, de remise en flemme après Roland Garros. Allant d’un vice à l’autre, j’ai joué, matté des divx, glandé, dormi, gobé, et tout ce qui va bien avec pour finir ce soir sur une sortie presque constructive avec Benoît pour aller voir ce doux film qu’est Sin City, que j’ai matté, du premier rang et qui m’a bien pété les yeux. Je ne détaillerai pas le film, chacun se fera sa petite opinion.


Moralité : Je reprends les cours demain, Fanny passe son Bac, faut que je finisse de ranger nettoyer astiquer pour la venue de Maman demain soir, la vie reprend son cours normal, le Way of life d’istéciens me rappelle l’arrivée des vacances et de la glande innée. Bizarre de retourner au campus en connaissant cette fois beaucoup plus de gens, avec des nouveaux visages qui vont s’illuminer sur notre passage. Des gens que l’on croisait sans savoir qui ils étaient, d’où ils venaient, et où ils allaient, j’en sais désormais un peu plus sur les gens qui m’entourent, mais la route est encore longue.
Il en est de même avec les filles …

2 réflexions sur “c’est ce soir, j’ai pas envie de rentrer chez moi

  • 13 juin 2005 à 11 h 39 min
    Permalien

    je sais que ce que je vais ecrire n a aucun rapport avec ce qui precede ….je voulais juste t envoyer un pti bonjour au parfum de biere allemande…voila tout!prends soin de toi petit picou et j espere que tout est oublie…du moins pardonne!pas encore de blog en vue mais des que c est le cas jte fais signe
    tschüss
    lilulle

    Répondre
  • 13 juin 2005 à 22 h 55 min
    Permalien

    C’est drôle, moi aussi j’ai opté pour la serviette de bain et la casquette de jacky, modèle « terre battue », of course. C’est très chic! lol

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

); ga('require', 'linkid'); ga('send', 'pageview');