Amélie Poulain & Herr Lehmann

Pendant un Week End squattesque chez mon ami Jan dont les parents sont partis en Corse, je me suis offert un revisionnage cassette noir et blanc (parce que je me suis merdé avec le magnéto) de  Die fabelhafte Welt der Amelie ce qui parlera peut-être beaucoup plus sous le nom du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, vous l’aurez bien compris. J’avais vu le film qu’une fois dans les salles à sa sortie, et le revoir en allemand, en noir et blanc, en cassette, c’est rigolo, enfin ce que je retiendrai surtout, c’est évidemment la musique qui m’a encore troué le cerveau. Et pas plus tard que ce matin j’ai reçu ce petit mail :

Bonjour,
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L’Equipe Clientèle di-arezzo


Me voilà donc ravi puisque d’ici 3 à 4 jours, je serai capable de jouer tout le répertoire de Tiersen (oui oui j’apprends vite), et non plus seulement cette valse omnigavante que je ressors à chaque fois que je refrôle les touches d’ivoire. Un plaisir donc d’être à un endroit où il y a un piano en libre service. J’avais plusieurs fois pendant des soirées parisiennes pu entrer en contact avec la bête et j’étais toujours content d’entendre Johann et Steuph jouer les chansons que je ne savais pas jouer. Il était en projet d’aller apprendre chez Steuph un jour ou l’autre, et puis finalement, il fallait que je vole de mes propres ailes. Sauf si la poste me veut du mal, c’est maintenant chose quasiment faite (voler de mes propres ailes oui).
Lors du visionnage du film j’ai été également impressionné, pour la Xième fois de voir l’idée des français qu’ont les allemands, le fait d’avoir le film en allemand laisse quand même ressortir quelques occurences en français tels que des "oh lala" prononçait façon ménagère grincheuse, ou le "mademoiselle" un peu précieux qui dans le contexte passe assez bien à Amélie.

Herr Lehmann : Film sorti en 2003 adapté au bouquin de Regener qu’avait lu Markus, loué par Markus.
Excellent hasard que de regarder le succès français avant de regarder l’homologue allemand. Herr Lehmann, c’est un film typique allemand qui se passe à Berlin principalement autour d’un bar dont Monsieur Lehmann est le propriétaire. La comparaison des deux films est géniale, d’un côté on a montmartre et Paris, de l’autre on a Berlin et la chute du mur, on a l’histoire d’amour à la française avec les 2 litres d’eau de rose réglementaires, alors que le couple allemand est totalement incohérent et vit en dent de scie, l’ambiance du café français tourne autour du ragot, et de la gente féminine, alors que les 5 pilliers de bar allemands sont les meilleurs clients au ratio litre / heure. J’ai beaucoup aimé cette après midi soirée vidéo, et je vous invite à lire le film et à regarder le bouquin allemand pour soutenir la comparaison.

Un dernier mot pour la route, concernant de la musique und zwar : Gorillaz Je ne vous apprends rien en disant que ces derniers ont sorti un album nommé Demon Days. J’avais déjà ces mp3s à la maison, mais arrivé en allemagne, j’ai eu la chanson "Last living soul" dans la tête, et une sérieuse envie de l’écouter. Mec bien que je suis, j’ai acheté le CD, alors que j’ai les mp3s à la maison, c’est un effort à souligner d’une bière blanche, en effet j’achète très rarement des CD, je sais c’est mal. Mais là, j’avoue je me suis fait plaisir, et pendant la lecture d’Harry Potter, soyez sûrs que ça tournait en boucle derrière, c’était mon compteur pour savoir pendant combien de temps je lisais, à chaque tour de cd +1 heure. Enfin voilà, donc Gorillaz – Demon Days, chanson 2, et vive la vie.

2 réflexions sur “Amélie Poulain & Herr Lehmann

  • 4 août 2005 à 15 h 32 min
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    Comment compte tu claquer des doigts pour tes molosses une fois que je t’aurais bouffer les pouces des deux mains ?

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  • 4 août 2005 à 16 h 53 min
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    on s’est fait virer de chez beorn ça y est? 🙂

    bon j’en ai une, mais comme je l’ai pas en entier, je suis obligé de tricher et de m’aider un peu de google :

    « Qu’est ce je fous avec un guignol comme toi, alors que je pourrais faire des choses beaucoup plus risqué… Ranger mes chaussettes par exemple »

    j’avais que la fin, me rappelait plus du début

    Répondre

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