Udla, première semaine
D’abord il est de rigueur de dire que je n’ai pas bien tenu à jour le blog, je sais c’est pas bien, mais comme toute chose, lorsqu’on en a pleins d’autres à faire, le blog passe après, ceci pour dire que des choses, j’en avais à faire ces derniers temps.
Tout commence par la semaine d’intégration, inscriptions aux cours, multiples dossiers administratifs des plus palpitants, visite de l’université, visite de Cholula, la petite ville à côté, visite de Puebla, la grosse ville à côté, et sorties multiples à la rencontre des autres étudiants internationaux. On est plus de 200 à venir d’un paquet de pays différents, avec quelques nations dominantes, comme les ricains évidemment, les français, les canadiens. Mes amis allemands sont également présents, ce qui me permet de travailler, pas seulement mon espagnol, mais ma petite langue préférée qu’est la langue de Goethe, Schiller, Mozart et les autres.
J’ai au total 4 cours, 3 d’espagnol, et un de marketing international (comprenez cours en anglais). Tous sont en petit comité, avec des profs intéressants et une bonne atmosphère. Bien sûr, comme aucun ne commence avant 11 heures du matin, ça me laisse plein de temps pour faire beaucoup de choses.
La nouvelle baraque :
J’ai déménagé de chez mon pote Luis, pour des raisons de divergence de manière de vie : lui et son colloc sont dans un mod de travail qui est un peu exagéré par rapport à ce que je souhaite faire ici. Bien sûr ce n’est pas la règle d’interdiction d’apporter de l’alcool qui me pose problème, non, ce serait plutôt celles d’avoir des amis, d’écouter de la musique etc.. J’ai donc décidé de me chercher un nouveau chez moi, plus en corrélation avec ce que je recherche, et j’ai trouvé assez vite. Je reste bien évidemment très pote avec Luis que je recroise à l’occasion sur le campus.
La nouvelle maison, c’est une casa familiale : y vivent une mère et ses deux fils, un allemand et moi même. Au début nous avions la charmante compagnie d’une jeune mexicaine et d’une canadienne rafraîchissante, cependant celles ci ont préféré plier bagage pour continuer leur chemin plus loin. La maison, à la façon d’un hôtel, possède encore 5 chambres libres, qui n’attendent que les plus charmantes étrangères que mon ami Christian et moi sauront attraper dans nos filets histoire de redonner un souffle de fraîcheur féminine dans la baraque.
L’université :
c’est grandiose, c’est plus un parc avec des bâtiments qu’une université comme disait je ne sais plus qui. Parcs, fleurs, monuments, lac, terrains de foot géants et multiples, dortoirs, maisons des profs, piscine, salles de sports… Tout est là, une clinique, 5 ou 6 cantines, une ville complète en bref, 8000 habitants, qui seraient presque aptes à vivre en autharcie s’il y avait les champs de maïs derrière les terrains de foot.
Tout est géant, beau, on se croirait presque à Walt Disney, on trouve l’équivalent d’un Starbucks coffee à l’étage, des salles de billards, de ping pong à louer à l’heure…
J’ai déjà mal de me dire qu’il faudra quitter ce milieu propice au bien-être et à la satisfaction pour rentrer dans mon bon vieu Campus Parodi.
Le climat :
plein soleil, ciel bleu épuré de nuage le matin, la chaleur monte jusqu’à atteindre le sommet vers 13heures, ce même sommet qui laisse les traces rouges qui font mal le soir. Enfin, en fin d’aprem vers 17h30, préparez vous pour l’orage quotidien avec ses pluies torrentielles qui ne pardonnera pas si vous avez gardé les sandales. Tout ça pour dire que choisir ses vêtements le matin est le choix le plus difficile face auxquels j’ai été confronté.
Le matin, j’ai vu sur les 3 volcans qui nous entoure, dont jevous passerai les noms de peur de me faire étriquer par je ne sais pas qui en cas de mauvaise orthographe.
plus de photos, de soirées, de filles, de sorties, d’églises à suivre…
Ici, en tout cas, tout va bien.
Un seul mot : profite !pas ouf comme commentaire mais il prendra tout son sens une fois de retour à Paris.
je sais pas si c’est mon esprit tordu, mais avant de partir, j’étais déjà en train de regretter de ne rester que 6 mois :/A peine arrivés, c’est vrai qu’on a pas envie de repartir.T’inquiète pour ce qui est de profiter, je fais de mon mieux !!