Devant derrière, autour mais surtout à gauche et à droite
Devant :
le programme est indiqué ci-dessous, dans le dernier billet : départ demain matin pour la ville de Oaxaca, site de pyramide de Monte Alban, puis départ pour Puerto Escondido pour quelques jours avant de revenir à Puebla, la suite est écrite en dessous. Encore tout un mois de rêve.
Derrière :
Un semestre, des nouvelles connaissances de nombreux pays, des aventures, des histoires fantastiques, des voyages, une découverte d’une culture colossale, un éloignement familial et de l’école, une liberté accrue dans le pays de la fiesta. Une fin de semestre, des examens, des copains qui partent par milliers, pour revenir après noël, ou pas. Le semestre en tant qu’étude proprement dit parait déjà terminé depuis longtemps et ça s’accentue avec les nombreux départs.
Autour : à gauche :
Comme précisé dans mon dernier billet, je suis parti avec Max rejoindre les amis Vincent et Marie pour 6 jours de paradis sur l’île mythique et merveilleuse (c)Max de Chacahua. Programme : rien, bronzer, nager, glander, aller dans l’océan, alterner avec une bière dans la lagune, puis une ballade au phare, des rencontres avec d’autres étrangers sur place, et surtout : Max étant un surfeur né du sud-ouest, je me suis senti emporté par la vague et j’ai chaussé un longboard le temps de deux journées. Dans ce paradis terrestre, entre les oiseaux sauvages et les couchers de soleil magiques, j’ai donc pu retester le surf sur une vague douce et sympatique qui garantit quand même une bonne machine à laver et quelques kilos de sable dans le slip à chaque vague ratée.
S’il est pratique pour surfer les petites vagues, l’inconvénient du longboard est qu’il est difficile lorsque la vague arrive face à toi et que tu souhaites passer pour aller plus au large de le faire passer sous la vague (technique du canard pour les experts), et donc, j’ai bien galéré.
Les sensations et le décor ont fait que je me suis régalé, et j’espère bien y retoucher dès mon retour à Puerto Escondido.
A droite :
Après les vacances de rêve, j’ai filé à Mexico City accueillir Maman Charles et Flore avec qui nous avons visité un bon nombre de monuments de la capitale, dont certains m’ont vraiment touchés : le zocalo, le templo mayor, une exposition sur leonard de Vinci et la musique, le musée d’Anthropologie, le parc de Chapultepec, la cathédrale, le parc alameda, le Bellas artes, le métro mexicain, et enfin dans le programme peinture : le musée Diego Riviera, ses fresques dans l’ancien palais des présidents sur la grand place, et enfin la casa azul de Frida Kahlo, devant laquelle j’étais déjà passé en début de semestre sans m’attarder. Cette fois ci, je suis rentré et honnêtement, j’ai pas été emballé, autant j’adore Riviera, autant je pense que cette pauvre Frida a dû bien souffrir. Lucie aurait forcément adoré, c’est elle qui m’avait branché sur le couple et ce monument de la culture mexicaine, disons que mon amour pour le couple se limite juste au mari.
Plusieurs sentiments et sensations m’emplissent en ce moment. D’abord, voir partir Vincent et Marie, avec le même vol que celui qui me ramènera en terre française le moment venu, la larme à l’oeil, fin du voyage comme on dit. Ca pue la mort en ce moment, ceux qui restent un semestre sont partis, ceux qui restent plus sont rentrés ou partis en voyage, la rue de l’université est morte, les barraques en colocation n’offrent plus qu’un solitaire malheureux qui attend de se retrouver des colocs… Pas la joie.
Je me rappelle de ces derniers jours avant de partir au Mexique, où tu te dis que tu laisses plus derrière que tu ne peux voir devant, avant de partir. Tu sais qu’il va y avoir pleins de choses, mais dans les derniers jours où tu salues tes potes un par un, tu n’as encore rien d’établi devant à quoi te raccrocher. Je suis dans un sentiment inverse aujourd’hui : tout ce que j’ai acquis ici, il va falloir le quitter, pour retrouver tout ce que j’avais quitter de l’autre côté, pour le meilleur et pour le pire.
Ainsi va la vie, toutes les bonnes choses ont une fin. Et pour une bonne chose, à presque 5 mois de vie mexicaine, je peux dire que j’ai eu le cul bordé de nouilles du début à la fin, je l’avais mérité aussi, mais de ceux qui étudient seulement un semestre, je suis un des plus chanceux :
j’ai eu une situation de début parfaite, une barraque et collocs génialissimes, une progression en espagnol fulgurante, des notes concluantes (8, 9.2 et 9.3), une liberté sans précédents, une université plus classe que Roland Garros et Walt Disney réunis, des rencontres avec des mexicaines toutes plus charmantes les unes que les autres, un nombre de fêtes proche du nombre de jour où je suis resté ici, des concerts jusqu’ici inégalés, une possibilité de voyager et de découvrir un pays fantastique à coût plus ou moins réduit, d’avoir toute ma famille avec moi pour les vacances, au moment le moins rigolo de fin de semestre, et enfin de finir par voyager tranquilement dans des régions fabuleuses et de découvrir encore d’autres pyramides.
On m’a dit profite, c’est pas fini, mais je pense que j’aurai difficilement pu faire mieux.
Alors que penser?
Que c’est pas fini, qu’il reste encore un mois à savourer comme 1L de jus d’orange pressé bien fraiches à 10 pesos et de profiter, pour Vincent et Marie, pour tous ceux (celles) qui auraient aimé venir, pour ne pas le regretter.
PS : note pour plus tard : mettre à jour les photos…. …. … road trip de novembre, (une vidéo d’une heure est déjà disponible mais ingérable pour les nons initiés), eurofest, la teuf à la maison avec 300 personnes, les 6 jours de Chacahua et les décors magiques, le Defe et ses monuments, et enfin la vie familiale à Cholula) On verra hein, si la connexion est avec moi, ainsi que la motivation et l’application… … … …
Coucou Tonatiouuuu!! alors tu rentre bientôt dans notre belle France?? Pas trop triste?
Dès que je peux je jette un petit coup d’oeil sur ton blog.. ça me rappel de bons souvenirs et des fiestas interminables.. J’espère que tu auras l’occaz de retourner aux méxique un de ces jours.. je suis sûre que tu rammène avec toi d’excellents souvenirs, n’est ce pas???
Bisous mon chèr Etienne!! éclate toi le temps qu’il te reste et appel moi dès que t’es en France: 06 25 50 25 26
Effectivement, bientôt cette bonne vieille France. D’un côté ça va faire plaisir de rentrer, d’un autre, ça va faire très mal à la partie postérieure qui sert à s’assoir.Je pense avoir encore à faire avec le Mexique, effectivement, bien qu’il reste un paquet de millions de milliards de pays à voir..Quien sabe?Je ne manquerai pas de t’appeler très vite! Embrasses la France pour moi, je boierai un bacardi à ta santé…