Les différentes facettes

13h00

Voici les très différentes façons dont on m’appelle, ou on m’a appelé, certains se reconnaîtront peut-être.

Etienne ötovitch titi Lord*Fuck pupuce lf zoupic zoupicou ötienne schpikouik kirikou öte schpicou lordeufeusk goethe Lordfucker picmaster LordF00k Coupi  Monsieur fuck  seigneur de la baise  wolfgang von goethe seigneur des enculés tientien  Feufeuck Picou RainboWarrior zoupicouze tröte

C’est assez rigolo, puisqu’on y retrouve plusieurs influences, l’influence Abbevilloise, l’influence Amiénoise, une toute petite influence parisienne, un côté du net aussi, et puis évidemment la face allemande. Et finalement, ça me décrit assez bien. A la manière de la carte des étoiles, j’avais déjà imaginé que chaque étoile que je voyais représentait une personne que je connais et qui m’aime bien. J’avais pensé établir une carte du ciel de mes amis, ou de mes groupes d’amis plutôt avec la représentation de ces différentes origines, en regroupant par galaxie mes racines. Le faire serait une connerie, mais l’idée me plaît toujours. Comme ça en levant la tête je peux voir ceux qui pensent à moi. Je sais d’ailleurs quand est venu cette drôle d’idée de faire cette carte, c’est quand j’étais en médecine, que je n’arrivais pas à travailler, je me disais, aller faut que tu penses à tous les gens qui pensent et qui comptent sur toi, tous les gens qui à chaque fois que je leur parlais de ma médecine me disait "on pense bien à toi, bon courage" tous les gens pour qui il fallait que j’y arrive, parce que sinon, même s’ils ne le disaient pas, ça serait l’échec. L’erreur était de penser que je devais le faire pour ces gens là, et non pour moi même.
C’est d’ailleurs dommage que je n’ai point zu de blog, de plume, ou de moyen autre que l’IRC pour m’exprimer à l’époque. Il se passe tellement de trucs dans la tête de quelqu’un qui est en première année de médecine, ça se résume en 3 mots : la psychologie concours. Cette espèce de truc horrible qui fait qu’il ne faut pas être bon, mais être le meilleur. C’est normal dans la mesure où il n’y a pas de places pour tout le monde de devoir effectuer une sélection, après on peut toujours discuter les critères mais bon. Le résultat est là, des mois, des nuits, des journées à te demander, et si j’y arrive pas, ma vie, ce sera quoi? et si je travaille pas assez, il faut que je me trouve une autre voie, sachant que je sais toujours pas ce que je veux faire, enfin si, c’est médecin que je veux faire, bah oui, j’ai toujours rêvé de faire comme papa, alors je dois pas me poser de questions. D’ailleurs le système français cloche quelque part je pense. Devoir choisir à 18 ans, ou dans les environs ce que tu veux faire comme étude, sur quel métier tu veux t’orienter, je trouve ça difficile. Pour exemple, après avoir passé un an et demi de médecine in the wind et une demi année sur internet, j’ai maintenant fini ma première année d’école de commerce, et je me retrouve, au même niveau que Jan, l’allemand. En effet, le système allemand a un an de plus d’enseignement avant le bac, pourquoi pas, mais surtout en Allemagne, il y a le Zivildienst, service civil, il doit être effectué par 2 garçons de la famille (les aînés) dure un an et consiste en une formation, une expérience, ou un moyen d’attendre la suite. Je pense que Jan à 20 ans a eu plus le temps de réfléchir que moi à 18 ans quand je sors du bac avec la seule envie de partir de la maison de mes parents vers la vie palpitante des étudiants. Enfin des réflexions sur la médecine, on peut en faire un paquet. Ca m’étonnerait que ça ressorte aussi bien que le lendemain d’une nuit blanche de psychose de l’époque. Maintenant ça fait partie de moi et des mes expériences acquises, c’est pour ça qu’on peut vraiment pas dire que j’ai fait deux ans pour rien, deux ans qui n’ont servi à rien, ces deux années, furent pleines d’expériences et d’erreurs que je ne renouvellerai pas de si tôt, et puis comme dit un peu plus bas, elles m’ont apporté beaucoup du côté internetique.

Une autre réflexion en passant : le temps. Le temps c’est la conversation basique en Picardie, tu vois quelqu’un à qui tu sais pas quoi dire un peu de small talk sur le temps, c’est toujours mieux que lui déballer ta vie. Seulement, le temps quand il fait pas beau, quand on est en été, ça désole tout le monde, ça ruine le commerce estival, ça empêche de bronzer, bref ça fait chier. Alors je sais pas ce que notre planète nous réserve, je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais je voulais juste chier un bon coup sur monsieur météo qui me fait venir à mon stage à vélo entre deux saucées et qui m’a fait me retrouver la semaine dernière je ne sais plus quel midi arriver dans mon bureau avec le pantalon tellement trempé qu’on voyait mon caleçon au travers. C’est plutôt le genre d’évènement qui me fait rire que pleurer, surtout que la pluie, c’est comme si c’était une amie d’enfance. Et puis j’aime bien avoir le visage humide, les cheveux qui collent, sentir les gouttes qui dégoulinent lentement jusqu’à trouver une bosse, une courbe depuis laquelle elles pourront se jeter vers le sol, point final de leur voyage, j’aime bien cette sensation. Mais un petit rayon de soleil pour mon humeur et mon bronzage me feraient le plus grand bien.

 

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