Séminaire sur la conscience d’abondance
Quand on réfléchit et on recherche plus d’abondance, intérieure ou extérieure, matérielle ou immatérielle dans sa vie, tôt ou tard, on est amené à tomber sur Philippe Deruder. En 1998 il écrit un livre dénommé les aventuriers de l’abondance qui raconte l’histoire d’un village qui combat le pouvoir et la politique pour développer sa propre monnaie locale. Il a écrit également différents livres d’explication sur la création monétaire et les banksters avec André Jacques Houellebecq.
En dehors de ses écrits, c’est son vécu et son expérience: l’histoire de sa vie qui fait de lui un homme peu ordinaire. Depuis qu’il a quitté le poste de PDG qu’il occupait, il est passé par de nombreuses étapes pour retrouver une stabilité dans sa vie, mieux: pour y développer la conscience d’abondance. Aujourd’hui, il nous accompagne et nous donne les clés pour se libérer de la conscience de rareté qui nous tient captif dans des schémas de pensée dépassés. Il écrit sur ces sujets, donne des conférences et propose des ateliers sur ces sujets: conscience d’abondance et monnaies complémentaires.
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Philippe animera un séminaire à Génération Tao les samedi 24 et 25 avril 2010 sur la conscience d’abondance.2 journées pour acquérir 4 outils utilisables chaque jour pour sortir de nos réflexes et s’ouvrir à l’Abondance.
Voici les informations de présentation du contenu du séminaire
La participation financière au séminaire est de 40€ pour les coûts fixes. A la fin du séminaire, chacun choisit ce qu’il veut donner en fonction de ce que cela lui a apporté. Les places sont limitées alors décidez vous vite, si vous en ressentez l’appel, n’hésitez pas à succomber ce week-end qui promet d’être intense en émotions et en prise de conscience. J’y serai!
PS: Philippe participera également à la soirée « Vers la société d’Abondance » qui aura lieu le 23 avril à Génération Tao. Plus d’infos à venir…
Il y a une controverse assez animée entre AJ Houellebecq, Ph Derruder qui soutiennent (avec d’autres, AM Duboin, M. Allais…) que les banques privées ont le pouvoir exhorbitant de créer de la monnaie ex-nihilo et P. Jorion, C. Roche qui soutiennent qu’elles créent de la dette à qualité incertaine, pouvoir non moins exhorbitant. Enfin, si j’ai compris, ce qui n’est pas sûr. J’avoue n’avoir pas saisi l’exacte portée de cette controverse et en être encore au stade de me « faire une idée ».
La conscience d’abondance, outre que je partage la démarche, me fait penser à Coluche: « dites-nous ce dont vous avez besoin et on vous dira comment vous en passer ».
J’ai suivi tout le débat chez Paul Jorion à l’époque. Avant de suivre le débat, j’étais convaincu de la version Allais, après le débat, plutôt ok avec la version Jorion.
Aujourd’hui, c’est un mix entre les deux. Je vois très bien pourquoi chacun donne sa version. Mon coeur penche du côté de la création ex nihilo.
Au final, que ce soit l’une ou l’autre des versions, ça n’enlève en rien le fait que la monnaie soit juste une information décentralisable basée sur la confiance.
C’est curieux, cette petite discussion m’a aidé à préciser mon propre point de vue et du coup, je penche très nettement en faveur du point de vue de Jorion. Il met plus l’accent sur le caractère potentiel, à venir, non réalisé, risqué de la reconnaissance de dette qui est créée par les créditeurs. Cette approche a le mérite de tout de suite mettre l’accent sur l’importance des agences de notation, sur le volume relatif entre le crédit et l’argent qui peut devenir un facteur de risque en soi…Bref, il prépare beaucoup mieux à la compréhension, à la mise en place de moyens de contrôle et de surveillance de la monnaie moderne.
@Michel MARTIN: Pour moi les deux ont raison à leur manière, les mots et le sens reste différent.
à un instant t, les banques créent de la monnaie à partir d’une promesse sur le futur. La richesse réelle n’est pas encore créée mais la masse monétaire est bien augmentée. Il y a un différentiel dans le timing entre la création monétaire et la création réelle. De plus, si beaucoup de banquiers créent du crédit, en prenant un risque et que trop de risques se réalisent la bulle éclate. Donc c’est vraiment dans la subtilité du lien entre richesse réelle et monétisation, augmentation de la masse monétaire que l’on retrouve la précision de l’histoire.
AJH, Etienne Chouard disent qu’il y a création ex nihilo.
Paul Jorion dit que les écritures suivent les promesses dans le futur.
Reste qu’à un instant T, il y a bien un delta (souvent exorbitant dû au ratio de cook / bale) entre la masse monétaire et ce qui a été produit réellement.
Les deux sont importants, l’angle d’attaque, la philosophie et les conséquences ne sont pas les mêmes..
Je tente une formule de réconciliation des deux points de vues:
« Les banques créent une monnaie incertaine, ou une monnaie à risque ». Sauf rebondissement, je ne vais plus me préoccuper de ce débat.
Par contre, sur une monnaie fondante généraliste, comme la défend Johannes Finckh, je m’interroge.