When it’s done, it’s done

Bon bah voilà. Les voyages sont finis, finis, finis. 3 lever de soleil et on en parle plus? pas si sûr..
Les embrassades, les gens, le décor, le soleil et tout le reste donnent vraiment envie de rester.. L’idée de rester, de tout envoyer en l’air m’a traversé l’esprit hier, à la despedida (goodbye party) de Clelio. Pourquoi pas tout lâcher, sans penser aux conséquences, juste se dire que ce bout de rêve peut être extensible, que ça peut durer encore un peu, voir beaucoup plus longtemps.


Voyage Voyage
Alors comment vous raconter 23 jours de voyage sans tous vous faire fuir? Bonne question, on pourrait y aller avec la version "chiffrée" une fois encore : kilomètres, heures de bus, pesos de transports, nuit d’hôtel, nombre de nationalités rencontrées, nouveaux mots de vocabulaire ajoutés à mon revival d’anglais? Ou plutôt la version "Les mayas au Mexique", avec la route Maya, visite de la péninsule de Yucatan, des différentes ruines, toutes sublimes et particulières à leur manière. On pourrait faire un panorama "les plages des Caraïbes", ou choisir tout une palette des différents bleus des eaux là bas. Mouais, tout ça quoi.

Alors on va faire mieux, on va prendre le programme écrit en décembre, et on va corriger, rectifier préciser, histoire que ça vous fasse tous bien chier.

Dimanche 31 décembre : du DF, foncer à Cancun pour le nouvel an, rejoindre beaucoup d’amis, sur la plage pour le concert annuel du 31, puis playa de Carmen quelques jours avec des mexicains.
Pas exactement : cancun oui, mais le nouvel an à Playa del Carmen, et un peu plus que quelques jours..

Il me restera les 3 premières semaines de Janvier pour faire mon petit tour : j’aimerai voir le Yucatan, le Chiapas, les pyramides, les ruines, Tulum, Palenque, Chichenitza (orthographe à vérifier).
Yucatan : done
Chiapas : done
Pyramides : done
ruines Tulum, Palenque, Chichen Itza: done ( et bonne ortographe sauf que c’est en deux mots)
21 janvier : retour sur Puebla, fête de départ, on revoit les copains, on règle les comptes qui peuvent rester


Gardons la suite du programme pour plus tard. Revenons à nos moutons, vous ne croyez pas que vous aller vous en tirer comme ça, en route :

29 : Mexico – Cancun ; départ à 20h30
30 : Arrivée cancun à minuit, Soirée avec Romain Nat Hannah retrouvés sur place
31 : Départ pour Playa del Carmen, nouvel an dans la rue, sur la plage, première baignade de l’année dans les Caraïbes à 7 heures du matin, avec le premier chaud soleil de 2007. On finit avec un concert électro un peu plus loin jusqu’à 10 heures avant de rentrer.
Janvier 2007
Du premier au 7, squatt sur Playa del Carmen, plage, voley ball et toutes les activités qu’on peut trouver à faire sous un soleil des Caraïbes.
8 : départ pour Tulum avec Clelio et Rouy jusqu’au 10. Ils restent juste un soir, et je me retrouve pour la première fois seul dans ce long périple à venir.
11 : voyage à Isla Mujeres, une nuit dans une auberge de jeunesse super sympa "Pocna"
12 : Route pour Piste, le bled où dormir avant d’aller à Chichen Itza, rencontre de Mark
13 : Chichen Itza, Sources Cenotes Ik-Il et départ pour Mérida
14 : Un dimanche au zocalo de Mérida
15 : Visite des ruines d’Uxmal puis départ sur Campeche pour la nuit
16 : Départ pour Palenque et découverte du Panchan, assemblements de cabanes dans la jungle ambiance roots
17 : Ruines très tôt, les dernières, we are ruins’out. Misol-ha blabla et cascades agua trucs
18 : San Cristobal
19 : Le cañon du Chiapas et retour à Puebla



Je viens de penser que j’aurai mieux fait de vous foutre direct les photos plutôt que de vous rabafairechier de la même vieille sauce piquante que je vous ai déjà servi dans les posts précédents. Braif, on verra si vous êtes sages.

Voyager seul?
Alors vous l’aurez compris, ce qui est rigolo quand on voyage seul, c’est qu’on ne voyage pas seul, pas moi en tout cas. On voyage juste avec personne qu’on connait à la base, mais avec des gens qu’on apprend à connaître, qui sont également tous des personnages rigolos, intriguants ou intéressants, de tous les âges, et dont la seule chose qu’on a comme information sur eux sont leur nationalités et prénom, dans l’ordre pré-cité. Une hollandaise de 18 ans faisait le voyage de 6 mois toute seule, ses parents s’inquiètent, et comme elle le dit en revenant d’Argentine-Pérou-Brésil, "j’ai pas été une seule fois toute seule". Mon voisin Jason, mélange Canada Trinité tobago qui a vécu 4 mois à Bacalar (Mexique) ajoute "une fois que t’as commencé, tu peux plus t’en passer"


Gauche à droite : Jason(canada) Etienne Thomas(fr) Peel(UK) Jesse (US-FR) NED, Robert (FR-UK) Sofi(NED) et l’australien

Mark

Mark

Alors ben pour un premier voyage, découverte de culture, partir seul c’était plutôt rigolo. Passer tout ce temps avec Mark, 7 jours passés avec lui ont été sympas, et ça me fera très plaisir de le revoir en Europe s’il revient un jour. Personnage intéressant, groupe bancal du gallois de 40 ans et du français de 22 ans. Les blagues fusaient et l’ambiance était à la bonne humeur. On s’est rencontré juste au moment de mettre les bagages dans le bus, il fallait le faire soi même ce qui a fait maugréer Mark et nous a permis de commencer un small talk rafraîchissant un anglais un peu enfoui. Il m’explique son histoire de Lonely Planet paumé, de voyage en Amérique du Sud, de nana irlandaise à Cancun, et blabla et on capte assez vite que je peux l’aider dans sa quête du Lonely Planet, ou qu’il me suivra peut-être dans mon périple jusqu’à Mexico City où il trouvera son Lonely Planet, ou prendra un avion pour la Colombie, son dernier rêve, dont il a, cette fois ci, le LP encore sous plastique dans son sac.
Notre groupe avançait à base de "t’en penses quoi? Note sur 10? On va voir ailleurs?" et on ne pouvait rentrer dans le premier resto, prendre le premier taxi, dormir au premier hôtel, sans avoir checkés 2-3 autres et avoir fait 4 séries de vote à majorité absolue. Et on marchait comme ça, suivant mon planning, mon routard, et les tirets blancs du milieu de la route quand il y en a. On dormait à deux, divisant ainsi tous les prix par deux sur notre route, les taxis et les bières en cas d’happy hour 2 pour 1. On était deux, on parlait en we, en isn’t it et en ARE YOU REALLY SURE YOU WANT THIS ONE?
Un jour on a décalé mon planning écrit à Tulum : début du trip tout seul. Je me suis arraché quelques cheveux, mais ça va c’est passé, et on l’a finalement rattrapé à Palenque en faisant la journée rush Ruines/cascades/cascade, ouf. Et puis pour éviter ça, j’avais prévu un bus qui arriverait à 3heures du matin à Palenque, un peu d’aventure, d’imprévu, de surprise. Et puis finalement comme deux vieillards, on a changé les billets et on a passé une nuit useless à campeche.
A San Cristobal, au moment où je le quittais, il ne savait pas encore s’il rentrait au pays (il a travaillé 2 ans au Canada sans vraiment s’adapter au pays du Maple) de galles, ou partait pour la Colombie après avoir passé quelques jours à Mexico city.

ET VOILA QUOI  : Indiana Jones au pays des  Mayas
Il va me manquer. Lui, les autres, et tout ça quoi. Alors pour l’Allemagne, on peut dire qu’on reviendra, après avoir créé le début de la deuxième vie, mais au Mexique, ça fait loin au prix du billet, pourquoi ne pas aller découvrir le Pérou, l’Argentine, le Chile, la Colombie, et puis l’Asie aussi, et puis l’Afrique, et puis la Nouvelle Zélande, et puis les USA, et l’Europe de l’Est… Je commence à peine à sortir d’Europe, pourquoi refuser le monde alors qu’il me tend si bien les mains, plutôt que de se cantonner au Mexique. Ouais pourquoi? Hein?

Tout ça me renseigne quand même largement sur ce que j’aime, ce qui me fait vivre, qui je suis, d’où je viens et où je vais, et en parlant maintenant 4 langues à un niveau pépère j’espère bien bosser, vivre, voyager en dehors de la France et le plus vite possible j’ai envie de dire. Voyager, une sorte de drogue qui fait du bien.

Il est 11 heures 23, dimanche matin, ce soir dernière fête, dernier baiser, dernier blabla on a compris. Demain petit tour à l’université, et puis les baggages, profiter profiter profiter. Petite soirée et départ dans la foulée à 3 heures du matin taxi, airport, washington paris. héhé ça paraît rapide vu comme ça, mais ne vous y trompez pas, je vais bien avoir le temps de pleurer, d’écrire probablement.

Allez, je file profiter des derniers rayons de sol sur le toit, avec le décor Popo/Izta que vince vous présente dans sa collection : je prends l’avion pour repartir

Une réflexion sur “When it’s done, it’s done

  • 23 janvier 2007 à 0 h 35 min
    Permalien

    REporter, voila ce que tu risques de devenir, dernier jour, tu dois même peut être dans l’avion, t’es un peu comme les rockers qui sont en tournée, à peine fini ils ont déjà envie de recommencer et bien évidement tu recommencera!
    En tout cas, avant que t’écrives la dernière page de cette partie mexique je voulais te dire merci pour nous avoir fait partagé ton rêve et donner à tous l’envie de partir, parceque je crois que c’est ça dans le fond ce qu’il y a d’important dans toutes tes aventures, c’est que le monde est vaste et en même tps petit, très petit… It’s small planet, recycle =)
    Alors maintenant j’ai de bonne voir même de très bonne raison d’apprendre les langues vivantes, ça motive à fond!
    A très bientôt dans nos contré et pour le prochain voyage; je suis de la partie//
    ++

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

); ga('require', 'linkid'); ga('send', 'pageview');