Où en est la crise du subprime? Et puis c’est quoi d’abord?

Aujourd’hui, on ne parlera ni de sexe, ni de Paris Hilton, et si vous voulez des  nouvelles de l’île de la tentation ou kohlanta, vous avez dû faire fausse route. Par contre si vous voulez comprendre un peu la crise du subprime et ce qui va nous arriver sur le coin du pif, alors ceci peut vous intéresser.


La crise du subprime, c’est quoi, et on en est où?

Alors que le FMI, et divers grandes cravates nous ont déjà annoncé que le pire est passé, on ne sait plus très bien ce qui est sûr.

C’est ce qu’on appelle la perte de confiance, et dans notre société, c’est jamais bon signe.

Il faut avoir la foi Luke.

Donc qu’est ce qui s’est passé? Comment on est passé de Beverly Hills aux ninjas du subprime?
Quelqu’un peut me dire de façon simple comment on en est arrivé là, et pourquoi aujourd’hui les bourses ressemblent à Fight Club 2?

Je vais tenter de le faire. Accrochez vous et mettez-y un peu du votre, c’est assez indigeste. J’essaye de faire quelques comparaisons, de grossir quelques faits, mais la base est là. Allez courage, ça fait du bien de comprendre pourquoi ça merde.

On est en 2001 : la bulle Internet explose.
Tout l’argent investi dans les start-up redescend à l’état d’espoir, beaucoup d’illusion, on se rappelle peut-être des émissions du dimanche soir d’Emmanuel Chain sur les capitals risqueurs. Bref, les taux baissent et tout le monde est déçu, parce que ça marchait bien quand même, ou pas. C’est l’explosion d’une bulle et c’est jamais drôle quand on se rend compte qu’on a mis de l’argent dans du vent.

Alors on cherche une autre solution pour faire travailler l’argent. C’est pas beau, ce monde, où le métier consite à chercher l’endroit où faire travailler l’argent. Il y en a c’est le poker, d’autre les courses, le bingo, ou le loto pour ceux qui ne comprennent pas les statistiques.. enfin là, on parle de l’argent des grands, ceux qui suivent la bourse tout ça..

Les USA, grands spécialistes de la société de consommation à crédit, et mieux que ça, puisqu’ils hypotèquent partie de leur logement pour obtenir d’autres crédits, les USA donc, proposent de prêter de l’argent aux ninjas, des gens comme leur nom ne l’indique pas, plutôt super pauvres : sans travail, sans biens, sans garantie, pari plutôt risqué donc. L’idée était de leur prendre juste un peu, mais de le faire sur une masse pour permettre de faire du chiffre. Et puis, mieux que ça, on fait augmenter les taux ensuite…

L’idée, c’est qu’au pire, puisque l’immobilier, ça grimpe toujours, eh ben on lui prendra la barraque.

La banque se retrouve avec des crédits poubelles pas top: des clients risqués, qui sont censés remboursés, mais faut pas non plus trop y croire.


Alors que fait la banque, pour se débarasser de ça, un p’tit coup de marketing, elle divise ça en 3 tas plus ou moins fumants, rapportant plus ou moins selon le risque, et la probabilité que le ninja puisse rembourser quoi que ce soit. Mais puisque l’immobilier augmente toujours, au pire, on récupèrera un peu. Donc on divise en 3 tas, puis on regroupe par 10 avec un peu de chaque, répartissant un peu la merde dans tous les sacs, pas de panique, il y en aura pour tout le monde. Dans le langage des grandes on parle de ABS, CDO. (correction grâce à Mr Joron.)

Après, fait magnifique de notre monde supérieur dont on ne connait que peu de ficelles, comme le jeu de la patate chaude, les mecs se refilent tous un peu le bébé sur 8 maillons de chaîne, croyant tous avoir un peu du Saint Graal. Dans le langage des grands, ils appellent ça la titrisation.
Donc les agences de notation (Moody’s, Standards & Poors et Fitch, autre métier fatiguant où il faut noter la crédibilité des copains qui font travailler l’argent) affirment que les bons tas sont du AAA (meilleure note = peu de risque), et les autres un peu moins bien : BB (
notation fi). Certains maillons plutôt que de noter, sont réhausseurs de crédit, j’ai pas encore bien compris l’astuce, mais pour faire simple, ce sont des intermédiaires, qui se servent, prennent un % et repasse au voisin. Ils sont 8 dominos au total à croire que c’est du bon, et qu’au pire l’immobilier aura augmenté et que ça ira ça ira.

Jusqu’au moment où, août 2007, les ninjas ne payent pas, et là, les 8 dominos, se regardent dans les points noirs des cases pour savoir qui a combien. Depuis ce moment là, on sait que ça va péter et méchamment.


Pourquoi?

Quelles sont les grandes forces économiques du monde, sinon l’investissement dans l’immobilier, sur une population. C’est la plus grosse dépense d’un foyer à l’échelle d’une nation, ça fait du flouze. Rajoutez donc tous les dominos qui jouent avec des leviers, et ceci avec l’argent de toutes les banques de la planète, puisque ma BNP, avec mon argent ou celui de mon voisin, a mis et a joué là dessus aussi, sans que je le sache bien sûr.

Seulement au moment où elle gèle des fonds d’investissements, ça peut commencer à tiquer au cerveau. Et puis quand il faut expliquer à tous ceux qui ont du subprime entre les mains que ça vaut rien, les mecs se tournent les uns vers les autres pour savoir qui a combien, et combien il reste à rembourser.

C’est comme si on arrivait sur la table finale d’un poker, et quand le gagnant demande sa paye, on se rend compte que tous les joueurs sur la table n’ont pas mis assez d’argent ou ne peuvent pas payer. Commence alors des comptes pas très drôles.
Le FMI disait 1000 milliards de $ (ça fait l’équivalent de tout ce qu’a produit la France depuis le début de l’année..) perdu évaporé.


La BCE et la FED ont mis des pansements, jouant avec les taux, injectant des liquidités, permettant aux banques et aux autres dominos de retarder leur parution de résultats, tentant de retarder la chute. Encore une fois la notion de temps, retarder le plus possible, adoucir la pente.

Résultat, quand on se rend compte qu’on a plein de merde dans les comptes, il faut équilibrer la balance. Deux possibilités : on vend, on diminue les coûts.
La première entraîne ce qu’on a vu à noël, la semaine dernière, et qui continue de se passer à chaque seconde : ils vendent leurs actions pour récupérer leur argent, ça fait baisser les actions, donc il faut en vendre plus.
Les actions baissent, ceux qui y était ont peur que ça ne soit pas le meilleur endroit où être, se retirent aussi pour aller dans le pétrole. Au même moment le dollar baisse (les usa étant en mauvaise santé, leur taux reflète l’équilibre vu de l’extérieur), comme le pétrole et les matières premières sont en dollars, fatalement, ça monte.
Pour la deuxième solution de diminuer les coûts, c’est licencier, ce qu’on voit aux US en ce moment également : Starbucks Coffee, bel emblème US ferme et licencie 12 000 personnes, General Motors, emblème du 4×4, a perdu 76,6% de sa valeur depuis octobre. Certains parlent de faillite? Et ça continue de licencier dans tous les coins. Citigroup, première banque mondiale a perdu 70% de sa valeur en bourse. Ca déprécie comme on dit. Ca chie des actifs pourris, les tas de merde dont on parlait tout à l’heure, c’est l’heure de l’indigestion.


Alors que faire face à ça?

Eh bien, les différents choix qui se proposaient à nos amis Bernanke, Bush, Trichet n’étaient pas très dingos. Injecter des liquidités dès le début (en gros, mettre plein d’argent pour relancer la confiance : si on ne sait pas qui a le caca, on veut pas prêter son argent de peur de se retrouver avec, imaginez que ce soient des faux billets.. personne ne prendrait le risque de se retrouver avec ça.) donc on met plein d’argent pour jouer pour tout le monde et relancer la machine.

L’avantage : ça marche 10 minutes
L’inconvénient : si ça reprend pas bien, c’est de l’inflation directe sur l’économie : (ce qui est rare est cher, ce qui est super courant est super pas cher:  injectez des millions dans l’économie et l’argent perd de la valeur, c’est équivalent à de l’inflation)

Encore une fois, on retrouve la notion de timing. Quelque chose qui se casse la gueule en 2 ans, c’est pas grave, en une journée c’est plus chiant.


D’autres idées?

Si on n’arrive pas à redonner la confiance aux grands, au marché interbancaire (les banques qui se prêtent des sommes énormes à chaque seconde), aux investisseurs, aux Etats, a qui peut-on penser?

Encore une fois, la force économique des USA, c’est sa masse consommatrice. On l’a vu dans story of stuff leur force est leur puissance à consommer et à s’endetter. Donc pour relancer le bazar, ils ont proposé des chèques Bush, ce qui équivaut d’une certaine manière à une baisse d’impôt, permettre de dépenser. C’était pas mal pensé, l’idée est pas vraiment nouvelle puisqu’ils ont toujours fait ça. Seulement, pour la première fois de leur histoire, les américains ont épargné. Oui, je répète, parce que ce moment est quand même génial : ils n’ont pas dépensé leur argent, pour la première fois de leur vie, ils ont flippé, et ils ont épargné. C’est balo.

Alors qu’est ce qui se passe maintenant qu’on sait tout ça?

Comme ceux de tout en haut, on regarde, et on compte. Combien il en reste, est-ce que c’est bientôt fini? Combien des dominos vont s’effondrer? Combien de pansements la FED peut encore ajouter? J’en sais pas plus qu’eux.
On pensait qu’après bear stearn, ce serait JP Morgan (4ème banque d’investissements des US) qui s’écoulerait, c’est pas encore fait, mais la patate n’a pas encore fini de tourner. Ambac, le réhausseur de crédit, un des dominos a un cours assez sympa :

Pour ce qui est du CAC40, j’avais déjà suivi un cheval, qui dit que ça va descendre sévère un autre a gribouillé un truc comme ça, y a pas besoin de la légende pour comprendre 🙂

C’est l’Eurostoxx50, une sorte de CAC40 mais au niveau européen si vous préférez. Le Cac40 marche à peu près pareil.

Voilà, donc on sait ce qui nous attend. Concrètement, qu’est ce que ça implique sur la vie de tous les jours?

Pour voir ce qui arrive, c’est assez simple, il faut faire comme toujours, regardez chez les ricains, et on voit ce qui nous arrive quelques années plus tard.
Donc aujourd’hui, chez eux : ils sont plus endettés qu’ils n’ont de patrimoine, c’est officiel, ça fait déjà un moment. Ca licencie, ça récessionne, c’est l’inverse de la croissance, tout simplement. On perd de l’argent, on licencie, on diminue la production, on ajuste, et on dégonfle gentiment la bulle créée par les hautes sphères financières, jusqu’à ce qu’on soit revenus à la normale. Tant que les indicateurs économiques de consommation américaine n’ont pas touché le fond pour rebondir, et bien ça plonge.

C’est ça la belle régulation du marché, la main invisible, ça se régule, dans la joie et la douleur, privatisation des profits, nationalisation des pertes, houra.


Double problème :
On sait que les US et l’Europe n’ont pas encore exactement les mêmes problèmes. Ca vient du fait de la monnaie et de l’économie que chacun a construit jusqu’à aujourd’hui.

On revoit sur le graphique au-dessus comment la FED a remonté ses taux après la bulle de l’internet, et a finalement tout lâché pour redonner un faible prix au crédit quand personne ne veut emprunter à personne (taux faible = peu d’intérêts à payer). Quand ça ne circule pas, on parle de volatilité, à l’inverse, quand ça bouge bien, on dit que le marché est profond.

C’est la politique économique, qui consiste à accompagner la récession, et qui permet de relancer la machine plus vite, assouplir la pente, pour mieux repartir et remonter progressivement si ça repart. Il faut imaginer l’économie d’un pays comme un gros gros voilier. Si on le pousse un tout petit peu, sur l’eau, alors on lui donne un mouvement. Par contre, pour l’arrêter, c’est très difficile, en terme de force. Là c’est un peu pareil. Une fois en mer, les taux ne sont qu’une forme qu’on donne à la voile selon le vent (économie) pour essayer d’optimiser la vitesse.

Bon, on comprend une partie des taux maintenant. C’est quoi le délire alors, pourquoi Trichet n’accompagne pas tout ce mouvement?

La mission de la Banque Centrale Européenne est de se battre contre l’inflation, l’augmentation des prix si vous préférez. La mission de Sarko est de se battre pour la croissance, l’augmentation de la production si vous préférez.

Alors que les US ont choisi de sauver le système et leur économie, ou au moins d’essayer, en laissant l’inflation agir, prêtant à tout va à tout ceux qui ont besoin, mettant des pansements un peu partout, la BCE choisit en apparence de protéger les salaires, quitte à ne pas être concurrentiel par rapport aux ricains (2%).
Bah oui. Si vous devez choisir entre emprunter en Allemagne à 4,25%, ou aux US à 2%, vous allez où? Encore que, j’y réfléchirai encore un peu.. 🙂
Je reprends, les US, essayent de faire tenir le tout, abandonnant le dollar à la dérive. Dans le même temps comme on l’a vu la dernière fois, ça baisse leur dette extérieure, ça augmente le prix des matières premières + alimentaires, ça baisse la confiance dans le pays.

On voit donc que le poker de ceux qui ont la carte VIP du club des financiers influe sur la nourriture et la part du budget d’énergie de tous les humains de cette planète, alors qu’on a rien demandé! Quand c’est moi, ça va encore, mais j’vous assure qu’en Afrique ils en sont pas moins ravis.

Tout ceci peut rester un peu obscur, d’abord parce que je ne suis pas super expert, ensuite parce que c’est pas simple, et finalement, parce que tout ça, c’est la base du fonctionnement de notre planète, mais ça se trouve bizarrement tout en haut bien crypté.

Pour des explications avec les bons mots et sans les blagues, le blog de Paul Jorion qui en connaît un rayon dans le domaine. Ce cher Paul dit tout simplement dans un article presslib(*) :

Les taux d’intérêt déterminent la part que réclament les investisseurs aux patrons à qui ils avancent des fonds. Quand les affaires marchent, les patrons peuvent payer davantage ; quand elles ne marchent pas, ils sont obligés de faire comprendre aux investisseurs qu’à moins de tuer la poule aux œufs d’or, ils ne pourront s’acquitter que d”un taux plus faible. Les taux reflètent donc l’état général de l’économie – la croissance ou la décroissance, selon les circonstances. Les cas ne sont pas si nombreux où les mécanismes dits « de marché » sont effectivement auto-régulés et quand on en trouve un, il vaudrait mieux le laisser tranquille.

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

Au final, on comprend que les taux d’intérêts des banques centrales représentent les négociations entre investisseurs et patrons, alors que l’inflation représente la négociation entre patron et salariés. Donc en réalité, c’est lorsque les salariés demandent une augmentation de leur part du gâteau, que le patron concède, non pas sur sa part, mais sur le prix de ses produits l’année suivante la part demandée. L’année suivante les prix augmentent, l’augmentation des salaires n’a servi à rien. C’est la spirale inflationniste, sauf si le patron prend sur sa part pour donner aux salariés  plutôt que sur les produits.


Deux dictons de mon prof de finances internationales pour finir :
« Lo que sube como mono, cae como coco » : ce qui grimpe comme un singe, tombe comme une noix de coco.
Quant à la gravité de cette crise, certains disent que le crack de 29 était un jeu de fillette dans une cour de récré dans un couvent de nonne par rapport à ce qu’on a là.
En économie, ça demande plus d’efforts de rafistoler un bateau qui prend par le fond, plutôt que d’abandonner le navire pour en reconstruire un autre.

Tentative de moralité : L’argent ne pousse pas dans la botte d’un ninja.

Enfin, mes deux conclusions : investissez dans ce qui grimpe jusqu’au ciel, les
arbres ou sauvez un arbre en mangeant un castor.

Questions-critiques-débat-café-cocktail dans les commentaires.

Ah, et je ne détiens pas la vérité absolue, j’essaye juste de chercher à comprendre comment ça marche là-haut, donc si vous avez des commentaires, si vous n’êtes pas d’accord ou si vous pensez que je dis sérieusement de la merde, n’hésitez pas à vous exprimez, c’est fait pour ça et ça me fera plaisir d’améliorer et de préciser ma description de la situation.

7 réflexions sur “Où en est la crise du subprime? Et puis c’est quoi d’abord?

  • 10 juillet 2008 à 9 h 42 min
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    Ah tu veux du commentaire… bah Alos si j’ai bien compris, comme d’habitude tout vient des USA, et peu importe en gros ce que l’on fait ici, ça va de toute façon nous retomber sur la tronche…Ils peuvent pas trouver une bonne guerre pour relancer tout ça cette fois ci???

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  • 10 juillet 2008 à 18 h 36 min
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    Benjamin > Oui et non.Le besoin de rentabilité, l’enfoncement dans l’espoir du subprime vient de tout ceux qui font travailler l’argent. Le tien ou le mien.Même si la faille, la création de la bulle s’est faite aux USA, tous les investisseurs du monde s’y sont enfoncés donc.Pour ce qui est de l’Europe, les pays avec un marché immobilier un peu similaire aux US, et des ménages très endettés devraient souffrir : Angleterre, Irlande, Espagne.La France ne devrait pas morfler de ce côté là, mais il reste à voir le CAC40, le pétrole pour se rendre compte, que les licenciements arriveront également.Quant à la guerre, les USA sont encore et toujours en guerre contre l’Irak. Difficile de convaincre le peuple qu’il faut une guerre pour relancer la machine donc.La guerre d’Irak, c’est 4000 morts, 3 000 milliards de $. Donc si tu réunis le subprime + la guerre, ça fait un paquet d’argent évaporé..Un cocktail spécial fruit de la passion pour celui qui m’explique comment va se passer la suite : le dollar se déprécie par rapport à l’€, on l’a dit.la dette des US aux autres pays exprimée en bons au trésor US s’exprime en US$ et va diminuer magiquement avec.Les chinois et les japonais, premiers propriétaires de ces bons vont donc voir leur travail partir en fumée, mais en même temps, doivent continuer de vendre aux US pour maintenir leur production.Seulement on a vu que la conso US s’était presque arrêtée.Comment et quels sont les enchaînements qui vont se produire, et pour déboucher sur quoi?

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  • 11 juillet 2008 à 11 h 36 min
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    Alors chuis pret aussi à payer une bière bretonne au premier qui m’explique la suite de l’histoire (bonus point si happy end)M’enfin sinon, merci pour l’article, toujours sympa de te lire, continue!C’est franchement déprimant de s’intéresser à tout ca mais je pense que ca vaut le coup, merci pour les explications, ca me précise tout plein de points pas clairs.Profitons en tant qu’internet reste encore à peu près libre.

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  • 15 juillet 2008 à 12 h 12 min
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    l’économie vue via les lunette de zoupic expliqué avec des noix de coco et des singes qui montent au arbres c’est tout de même plus simple à lire que dans un journal plus pointu merci de faire partager tout ca duuuude

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    • 21 juillet 2008 à 23 h 02 min
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      Mis lunetas son tus lunetas amigo.

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  • 18 septembre 2008 à 20 h 25 min
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    je cherchais une trad en français de la théorie de la crise des « ninjas » de Leopoldo Abadía, je l’ai trouvée.

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  • 6 octobre 2008 à 23 h 18 min
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    C’est vrai, vous auriez pu citer ABADIA et au moins expliquer l’acronyme NINJA : No incomes, No Job or Assets.

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