Un petit pas pour zoupic , mais

Bonjour à tous. D’abord ça fait plaisir de vous voir si nombreux affluer par ici pour chercher à comprendre le fonctionnement de notre monde. Je dis vous voir, car grâce à un système de géolocalisation ingénieux, je sais maintenant d’où vous venez (cf carte tout tout tout en bas).

Juillet 2008
Il s’est passé quelque chose d’important en Juillet. Je n’ai pas parlé une seconde de ma vie privée, pas raconté mes aventures argentines, mes soirées ou mes voyages. Au lieu de cela, j’ai essayé de vous informer sur mes recherches, vous relayer les informations que je trouve au fur et à mesure que je navigue sur la toile. Donc je vous soumets ici des informations, des vidéos, des musiques, des idées que d’autres pensent, et qui vont un peu à l’encontre du modèle qu’on a généralement de notre société et du fonctionnement du monde. La récompense de ce relai d’information, ce sont les visites qui ont battu un nouveau record avec près de 11 000 pages vues dans le mois, un pic à 150 peronnes le 4 juillet après le buzz de lancement de « changement du monde ». Avec une moyenne de 80 personnes environ par jour, votre temps de lecture augmente également. Battre le record de visite en vous parlant de finance et du monde, par rapport à février ou j’avais raconté mon voyage et les glaciers, c’est un signe important!

Changement, changements
Avec ce mois d’août 2008 qui arrive, tous les anniversaires du subprime, les avancées et les différents articles, vidéos, les arguments que j’apporte, j’aimerai un GRAND changement. Un petit changement pour vous mais un grand pour nous (lecteurs et rédacteur de ce blog) : des commentaires, allant dans les deux sens. Eh oui, car c’est bien beau et bien sympatique de faire des monologues à comprendre le monde mais si personne ne me dit que c’est faux, comment je peux etre sur que ce que je dis est vrai?

Mes arguments doivent passer l’épreuve des balles. N’hésitez pas à me fusiller.

Et puis un dialogue, de la réflexion, des échanges, c’est toujours plus sympa qu’une vision non contredite.
Place aux agumentateurs donc.

Finance internationale, pour comprendre le monde.
La clé, qui m’a ouvert les yeux sur tout ceci est principalement mes cours de finance internationale. Peu de gens ont la chance, l’envie, l’intérêt, le temps, la motivation d’étudier la finance internationnale du monde moderne. Ceux qui le font, comprennent comment fonctionne ce monde. Peu de personnes remettent en question le fait que l’argent puisse travailler, puisqu’ayant développer toute leur vie une vision de course au boulot, à l’argent, à la reconnaissance sociale, une fois qu’ils ont étudié comment tout ça marche, c’est pour en profiter, pas pour trouver un système qui profite à l’autre.

Le capitalisme est un outil incroyable et des hommes ont passés leur vie à développer des produits et des outils pour améliorer le système. La possibilité pour un agriculteur de se couvrir du risque de la sécheresse, de la variation du dollar pour revendre ses patates en est un petit exemple.

Cependant, et c’est la crise du subprime qui m’a fait ouvrir les yeux, il fonctionne en cycle. Croissance, bulle-crise-krach, Récession. A chaque cycle, les parieurs s’enfoncent tous de façon démesurée vers un nouveau produit plus rentable que les autres. Un grand nombre de personnes (financiers, rentiers, actionnaires, banques) ayant pris un risque pour avoir une meilleure rentabilité se retrouve face à la réalité : il n’y a pas autant d’argent que prévu. Au moment où ça pète, la règle est de sauver le système, on a donc une sorte de privatisation des profits, nationalisation des pertes quand trop de personnes se sont plantées, et que le risque qu’elles tombent en même temps fasse chuter le tout.


Eh oui, notre système interdépendant mondial et les connexions entre les banques font qu’une banque qui tombe ne tombe jamais seule. On est sur le système des dominos. La FED et les Banques Centrales peuvent pansementer autant qu’elles veulent, tant que la bulle n’est pas complètement percée, tant qu’on n’est pas revenu à la réalité, on a pas vu le bout.

Donc je résume, une bulle financière c’est :
Quelques personnes qui jouent avec leur argent au poker. Ils se font un grand tournoi à 500 millions de joueurs, chacun apporte sa participation, rassemblée sur les tournois gagnés dans sa région. Le but, apporter peu et remporter le gros lot. Arrivés à la table finale, les 10 finalistes ont accumulés toutes les richesses des tables sur lesquels ils ont joué mais l’un d’eux se rend compte qu’il y a des faux billets. Afin de savoir qui doit gagner quoi réellement, il faut retracer tout le parcours de chaque joueur, et aller retrouver tous les joueurs des parties précédentes et voir tous les mouvements d’argent par rapport à qui a apporté les faux billets et en quelle proportion. Chaque année, à ce tournoi gigantesque, il y a des faux billets, mais chaque année tout le monde s’empresse d’y aller pour tenter sa chance, oubliant le risque de repartir avec des faux billets.

Qui paye le gagnant alors?

Un peu les joueurs, mais ils viennent juste jouer au poker, ils ont pas de quoi payer toute la somme demandée. Alors le comité officiel de poker mondial décide que tous les joueurs des tournois précédents, tous les spectateurs de tous les tournois précédents payeront. Et puis s’ils ne sont pas contents, ils n’avaient qu’à jouer et arriver à la table finale plutôt que d’être spectateur.

Question à deux francs
(monnaie basée sur le vent, comme l’euro):
Qui sont les spectateurs des tournois? ….. ?

Vous n’aviez qu’à apprendre la finance tiens, vous n’aviez qu’à vous y intéresser, placer votre argent, et jouer, vous protéger, parce que vous comprenez mieux que les autres, vous en seriez sortis plus riches.

Et puis vous avez quand même payé pour avoir une licence de spectateur du plus grand tournoi de poker, en sachant qu’une fois de temps en temps, il y a une affaire de faux billets, toujours des p’tits malins qui veulent gagner gros en mettant pas beaucoup en jeu, et en plus vous le saviez qu’ils font payer même les spectateurs quand il y a ce genre de problème..

Question « bon pour un dîner » maintenant, dans la série faire travailler l’argent selon des probabilités :
Au loto, si on gagne ou perd, ça change quelque chose sur les autres citoyens du monde?
Aux courses, selon les résultats, on influe sur le cours du pétrole?
Au poker, si le russe gagne, ça provoque des émeutes de la faim?
Au bingo (pour Vivien), si mamie gagne, les gens seront au chômage?

Noter la différence entre le cliché du joueur de loto (qui ne connait pas les statistiques), celui des courses (spécialiste des chevaux), le poker (spécialiste des probas, bluffeurs etc..). Tous veulent et croient pouvoir gagner de l’argent. Ils espèrent en tout cas.

Je n’aime pas penser que je perds de l’argent parce que d’autres veulent en gagner plus et que ça me retombe dessus. Je n’aime pas penser qu’un système d’abondance comme le notre ne subvienne pas aux besoins basiques de tous les humains de cette planète.

Pour le subprime, ça continue doucement son cours, chiffres et records, avec une petite pause au niveau du pétrole, mais les banques ne font pas fière allure.

Voilà pour la finance comme clé. Vous comprenez que ce club VIP et risqué, assoiffé d’argent cherchera toujours une meilleure rentabilité du capital, coute que coute. Travailler moins pour gagner plus. Vous avez le parachute d’argent si le gouvernement et les banques mondiales vous soutiennent.

Une fois que vous avez compris les bulles économiques, il vous reste
*le principe de création de monnaie ex nihilo (Manuel  « banquiers et entourloupe » par zoupic déjà recomposable dans les précédents posts de ce blog).
*l’inégalité de répartition des richesses
*le réchauffement climatique
*la déplétion du pétrole et des énergies non renouvelables.

Ensuite il y a les alternatives je vous en mets un p’tit paquet comme ça en bordel :
SEL, Prix libre, stop-finance, localisme, durable, équitable, décroissance, écosociétalisme, simplicité volontaire, économie solidaire, organisation horizontale, micro société, Partage, micro crédit, écologisme, Social business, Open source, Libre, Donation, crédit social, Collaboration, Coopération, Recyclage, Responsable, constitution auto-rédigée, Creative Commons, Egalité.

D’abord j’explique à une personne, et puis j’explique à une autre personne.
D’abord j’explique à une personne. Ensuite j’explique à une autre personne.
Ce n’est pas mon mémoire, pas plus que c’est mon poker, c’est notre monde et notre système, nos salaires et nos impôts, leurs bénéfices et leur soif.

Je crois que le mot clé, qui répond assez bien à l’équation, c’est durable. Il faut penser dès maintenant au plus long terme, ce que le capitalisme ne fait pas assoifé par sa soif de rentabilité, retour sur capital à court terme toujours plus importante.

2 réflexions sur “Un petit pas pour zoupic , mais

  • 3 août 2008 à 14 h 40 min
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    yep je suis avec dicken le pote de sam(ndlr)  on se prepare a descendre dans le sud pour une petite semaine de concert…kenny(abbeville/roller) te passe le bonjour, on t’embrasse bien fort a bientot mon cocolalo

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