Storyus.fr & moi, le duo prend forme

Je vous l’avais dit, j’ai rencontré Dominique Nugues via ce blog, et puis tout est allé très vite. En 15 jours nous nous mettions d’accord sur ce que nous allions faire, comment  nous pouvions interagir et cocréer une émission qui parle des flux verticaux, historiques, religieux, de conscience et d’inconscient au travers des siècles, et puis les flux horizontaux, qui sont plus ma spécialité: énergie, environnement, économie etc..

Storyus de Dominique Nugues

Quelques mois après, storyus.fr naissait et nous avons réalisé deux enregistrements. Storyus est donc l’initiative de Dominique Nugues. Grâce à l’outil radio, il navigue à la recherche d’intervenants, d’informations pour partager et éclairer les problématiques modernes en liant la culture et l’esprit, le visible et l’invisible. Il est très actif au niveau local, en Normandie, acteur social et culturel, en lien avec les actions et les politiques qui s’agitent là-bas.

Nous avons fait un premier enregistrement sur la musique, l’histoire du support musical et la numérisation, comment tout ceci a évolué radicalement depuis la naissance du bit et du digital. Rareté et abondance, comment les deux mondes communiquent et ce que cela implique pour les business model qui s’effondrent aujourd’hui comme la presse, la musique etc.. Vous trouverez

Impact du numérique sur l’industrie de la musique

Vous verrez que Dominique travaille méticuleusement et sépare les parties, en enrichissant le contenu avec des introductions, et parfois des médias, de la vidéo, du texte, des liens pour approfondir la ballade.

De ces échanges est né un partenariat, qui nous lie dans un lien réciproque de confiance, nous nous aidons, moi à communiquer sur sa radio, son travail et à le mettre en lien avec les initiatives et les acteurs qui seraient susceptibles de l’intéresser, et lui diffuse mes travaux. Dominique diffuse sur radio bazarnaom, une web radio normande sympathique.

Les monnaies complémentaires

Récemment, Dominique me recontacte pour me faire parler des monnaies complémentaires. Il a l’intuition que c’est un sujet clé, mais il ne sait pas bien en parler ou ne se trouve pas légitime pour appuyer ses idées auprès du conseil régional avec qui il a rendez-vous. Il me demande si on peut enregistrer un échange, qu’il diffusera alors à ses intervenants. J’accepte avec grand plaisir, et c’est le début d’un échange de 45 minutes sur la monnaie, l’économie, les SELs, le SOL, les subprimes, l’optimisme qui m’habite et qui me donne confiance dans l’avenir. Nous balayons d’un sujet à l’autre en zoomant du global au très local, je me perds dans les chiffres exactes du ratio de Bale, les proportions de masse monétaire et autres chiffres que je connaissais autrefois par coeur, peu importe, l’esprit est là, la couleur est donnée. A écouter tête reposée! Vos commentaires et questions sont les bienvenus!!

Les monnaies complémentaires – Interview pour storyus.fr by zoupic

Storyus – zoupic, une histoire à suivre…

2 réflexions sur “Storyus.fr & moi, le duo prend forme

  • 27 septembre 2010 à 15 h 50 min
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    Quelques précisions sur la monnaie WIR en Suisse :
    A la base, le cercle économique WIR était un petit groupe d’entreprises de Suisse centrale désireuses de travailler ensemble. Pour ce faire, elles ont créé une monnaie parallèle : le WIR. Par facilité, elles lui ont donné la même valeur que le franc suisse (100.- francs WIR = 100.- CHF). Peu à peu, le cercle s’est agrandi et regroupe aujourd’hui une banque WIR avec des bureaux disséminés un peu partout en Suisse et des milliers d’entreprises. Pour ces entreprises, l’argent WIR, comme le billet de banque, n’a de valeur commerciale que parce que plusieurs autres entreprises faisant partie de ce cercle WIR lui reconnaissent cette même valeur. En principe, toute entreprise faisant partie du cercle doit accepter une partie du paiement d’une facture avec cette monnaie. Le pourcentage d’acceptation dépend de la marge de l’entreprise vendeuse. Un architecte pourra proposer de prendre une grosse partie de sa facture de prestation en WIR alors qu’une entreprise comme un commerce automobile, avec une marge de 15 % sur la voiture qu’il vous propose, ne pourra pas aller aussi haut. Des répertoires existent et classent les entreprises dans chaque branche/corps de métier. Les entreprises payent la part en WIR convenue uniquement avec des chèques. Il n’y a pas de monnaie ou de billets WIR. Les WIR ne peuvent être échangés entre privés. L’argent WIR sur le compte de l’entreprise ne rapporte aucun intérêt. Dès lors, une entreprise qui a des liquidités en WIR a intérêt à acheter au plus vite un bien chez un partenaire du cercle pour écouler ses propres WIR qui dorment. Ainsi, on part du principe que les entreprises partenaires vont augmenter leur C.A. automatiquement en travaillant entre elles en priorité. La banque WIR ne devant pas acheter son argent à la BNS (banque nationale suisse), elle peut proposer des taux d’intérêt pour des prêts très intéressant, exemple : taux hypothécaire fixe de 1 3/4 %, sur 20 ans ou plus, et elle gagne encore très bien sa vie !!!! En suisse alémanique, la monnaie WIR est très bien implantée. On peut acheter énormément de choses à beaucoup d’entreprises. Dès lors, il est aussi plus facile d’accepter un pourcentage de WIR plus important. En suisse romande, le WIR balbutie encore et il est plus difficile de trouver un corps de métier où l’écouler. Dès lors, le pourcentage d’acceptation y est plus faible.
    La grande difficulté de la banque WIR, c’est d’obliger ses partenaires à ne pas dévaluer le WIR, exemple : « OK, je prends 40 % de WIR sur cette facture, au lieu des 20 % prévus, mais je les prends à 80 % de leur valeur ». C’est le danger qui est bien réel et qui se vérifie régulièrement.
    Un ancien partenaire WIR qui espère t’avoir donné un peu plus d’infos sur le sujet.

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    • 26 octobre 2010 à 17 h 56 min
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      @Stéphane Revaz: Merci Stéphane pour ces précieuses informations!!

      Que fais-tu aujorud’hui? Quelle est ton avis sur l’avenir des monnaies complémentaires?

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